- Outremer Télécom (3,88 € par action; -77% depuis le début de l'année) : opérateur télécom dans les départements d'outre-mer.
- Groupe Eurotunnel (3,80 € par action; -68% ytd) : opérateur du tunnel sous la Manche.
- LISI (24,49 €; -62% ytd) : fabricant de boulons d'avions et de fixations automobiles.
- Boursorama (4.50 €; -44% ytd) : banque en ligne.
- Tonnellerie François Frères (22,50 €; -46% ytd) : leader mondial des fûts de chêne.
- CGGVeritas (10,38 €; -73% ytd) : leader mondial des services et équipements géophysiques.
- Meetic (10,50 €; -65% ytd) : service de rencontre en ligne.
- SeLoger.com (10,30 €; -74% ytd) : petites annonces immobilières par internet.
- Air France KLM (9,38 €; -61% ytd) : compagnie aérienne.
- Aurea (4,49 €; -74% ytd) : société de recyclage d'huile et de PVC.
Bons placements !
lundi 29 décembre 2008
La bourse et la dépression
Le mot dépression a deux sens courants :
- En économie, il s'agit d'une phase durable et importante de réduction de la production et de la consommation.
- En matière psychiatrique, c'est un état de tristesse, de perte d'intérêt et d'estime de soi, allant au-delà de ce qui serait justifié par toute raison objective.
Cette distinction est intéressante pour tenter de qualifier la situation boursière actuelle.
- Entrons-nous dans une dépression économique majeure ?
- Ou sommes-nous au contraire victimes d'opérateurs psychiquement déprimés, surestimant les défis économiques ?
Nous penchons sans aucun doute en faveur de la seconde hypothèse. Pour s'en assurer, il suffit de lire les traditionnels pronostics établis en fin d'année pour dépeindre l'exercice à venir. Journeaux, analystes et émetteurs se sont cette année livrés à un véritable concours de pessimisme, assez caractéristique d'un état dépressif avancé.
Quand bien même nous nous dirigerions vers une dépression économique, la première depuis 1929, il est fort possible que le marché boursier réagisse peu aux annonces négatives (le marché n'a d'ailleurs guère baissé depuis mi-octobre, malgré une pluie de profit warnings et des chiffres macro-économiques désastreux).
Avec un recul de 45% depuis le début de 2008 et de 50% sur les plus hauts de 2007, les cours actuels prennent déjà en compte un effondrement majeur et durable des résultats des entreprises.
Majeur parce que la baisse de moitié des valorisations signifie, toutes choses étant égales par ailleurs, que les cash-flows de entreprises seront structurellement 2 fois inférieurs à ce qui était anticipé mi-2007 (en fait, plus encore, dans la mesure où les taux sans risques ont dans le même temps diminué de moitié).
Durable, car la valorisation d'équilibre d'une entreprise est la somme actualisée de ses cash-flows futurs à l'infini.
Bref, après l'effondrement des résultats actuellement en cours, le marché considère que les cash-flows vont se stabiliser à un très bas niveau pendant très très longtemps. Une stagnation éternelle...
Il faudrait une guerre majeure ou une catastrophe naturelle d'une ampleur jamais connue pour justifier de telles hypothèses. Ni l'une ni l'autre de ces hypothèses ne peuvent être exclues, mais la probabilité en est malgré tout réduite.
Aussi démarrons nous cette chronique pleins d'optimisme, attendant de 2009 qu'il révèle les nombreuses anomalies de marché présentes sur la cote parisienne.
Nous pensons qu'il s'agit d'un marché exceptionnellement attractif pour celui qui sait garder consistence et sang froid.
- En économie, il s'agit d'une phase durable et importante de réduction de la production et de la consommation.
- En matière psychiatrique, c'est un état de tristesse, de perte d'intérêt et d'estime de soi, allant au-delà de ce qui serait justifié par toute raison objective.
Cette distinction est intéressante pour tenter de qualifier la situation boursière actuelle.
- Entrons-nous dans une dépression économique majeure ?
- Ou sommes-nous au contraire victimes d'opérateurs psychiquement déprimés, surestimant les défis économiques ?
Nous penchons sans aucun doute en faveur de la seconde hypothèse. Pour s'en assurer, il suffit de lire les traditionnels pronostics établis en fin d'année pour dépeindre l'exercice à venir. Journeaux, analystes et émetteurs se sont cette année livrés à un véritable concours de pessimisme, assez caractéristique d'un état dépressif avancé.
Quand bien même nous nous dirigerions vers une dépression économique, la première depuis 1929, il est fort possible que le marché boursier réagisse peu aux annonces négatives (le marché n'a d'ailleurs guère baissé depuis mi-octobre, malgré une pluie de profit warnings et des chiffres macro-économiques désastreux).
Avec un recul de 45% depuis le début de 2008 et de 50% sur les plus hauts de 2007, les cours actuels prennent déjà en compte un effondrement majeur et durable des résultats des entreprises.
Majeur parce que la baisse de moitié des valorisations signifie, toutes choses étant égales par ailleurs, que les cash-flows de entreprises seront structurellement 2 fois inférieurs à ce qui était anticipé mi-2007 (en fait, plus encore, dans la mesure où les taux sans risques ont dans le même temps diminué de moitié).
Durable, car la valorisation d'équilibre d'une entreprise est la somme actualisée de ses cash-flows futurs à l'infini.
Bref, après l'effondrement des résultats actuellement en cours, le marché considère que les cash-flows vont se stabiliser à un très bas niveau pendant très très longtemps. Une stagnation éternelle...
Il faudrait une guerre majeure ou une catastrophe naturelle d'une ampleur jamais connue pour justifier de telles hypothèses. Ni l'une ni l'autre de ces hypothèses ne peuvent être exclues, mais la probabilité en est malgré tout réduite.
Aussi démarrons nous cette chronique pleins d'optimisme, attendant de 2009 qu'il révèle les nombreuses anomalies de marché présentes sur la cote parisienne.
Nous pensons qu'il s'agit d'un marché exceptionnellement attractif pour celui qui sait garder consistence et sang froid.
Sénégal, première étape
Bonjour à tous,
Dakar est à 4 200 km de Paris; en degrés Celcius, il faut compter 27 de distance (-2 °C à Paris, 25 à Dakar !).
La vie y est douce en hiver...
Séjour court mais intense : mariages (3 !), visite de Saint-Louis, visite du Parc du Djoudj, agapes familiales, permis plongée, etc.
Le 16ème étage de l'hôtel KEBE, rue Peytavin, n'a perdu aucune de ses étoiles Michelin depuis l'année dernière. Le Chef Donia et son sous-chef Mariama restent au meilleur de leur forme.
Quant à l'élégance des femmes libanaises, elle s'améliore d'année en année.
Vivement Décembre 2009 !
Jean-Noël
Dakar est à 4 200 km de Paris; en degrés Celcius, il faut compter 27 de distance (-2 °C à Paris, 25 à Dakar !).La vie y est douce en hiver...
Séjour court mais intense : mariages (3 !), visite de Saint-Louis, visite du Parc du Djoudj, agapes familiales, permis plongée, etc.
Le 16ème étage de l'hôtel KEBE, rue Peytavin, n'a perdu aucune de ses étoiles Michelin depuis l'année dernière. Le Chef Donia et son sous-chef Mariama restent au meilleur de leur forme.
Quant à l'élégance des femmes libanaises, elle s'améliore d'année en année.Vivement Décembre 2009 !
Jean-Noël
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