vendredi 31 juillet 2009

Au revoir New York...

Sous des trombes d'eau (la télé parle de tornades), nous nous apprêtons à quitter NYC.

Avec 5 valises bourrées à craquer de cadeaux, souvenirs, chaussures soldées, etc...
On vous joint quelques photos insolites pour la route !

Messe du dimanche sur la 5ème avenue : l'omélie est intitulée... "God's economic plan"
Cours de yoga sur Time Square.
A Chicago, on a retrouvé le coiffeur d'Obama (c'est tout au moins ce qu'il prétend).

dimanche 26 juillet 2009

On la croque entre amis...

New York entre cousines, à East village...

New-York avec ses célébrités : James Gandolfini (Tony Soprano) et Ban Ki-moon secrétaire général de l'ONU

New York : la vie la nuit...
New York tout en couleur ...
New-York et ses touristes des quatres coins du monde : Paris, San Francisco, Dakar, Montréal, Los Angeles, Luxembourg, etc.


New-York en Famille

New-York et ses picnics dans Central Park
New-York et son égalité absolue : le hommes sont à la vaisselle dans la grande Pomme
New-York, et oui, on aime tous New-York....

Philadelphie : le début ou... la fin de la démocratie américaine ?

Philadelphie, 6ème ville des Etats-Unis, est aussi le berceau de la grande démocratie américaine.

C'est ici, le 4 juillet 1776, que fût signée la déclaration d'indépendance américaine.

C'est ici également que fût adoptée la constitution américaine, en 1787.

Philadelphie a enfin été capitale des Etats-Unis d'Amérique entre 1790 et 1800.

Alors, quand on visite l'Independence Hall, qui a vu la signature des deux documents clé de la nation américaine, le ranger chargé de la visite déploie ses talents de narrateur.


Avec des trémolos dans la voix, il fait revivre les héros d'alors : Jefferson, Washington ou Franklin. Messieurs-dames, soyez fiers d'être les héritiers de ces grands hommes et de faire partie de la grande démocratie américaine ! Au musée dédié à la Constitution américaine, on en remet une couche : dans un spectacle son et lumière assez grandiose, on retrace la guerre contre la puissance coloniale, les débuts de la démocratie, la guerre civile et autres moments clé de l'histoire américaine.

Encore une fois, l'émotion est intense et vous conduit à penser : « Ah, qu'est ce que c'est bien la démocratie américaine ! ».

Et puis on sort de ces grands lieux de mémoire et on retrouve la ville. Une ville un peu étrange où blancs et noirs semblent se partager le territoire : le Sud et ses rues bourgeoises pour les blancs; le Nord et ses galeries commerciales glauques pour les noirs.

Au Nord se trouve aussi le musée afro-américain de Philadelphie, dédié à la vie des Noirs de la cité entre 1776 et 1876. Il compte 3 salles, ni plus ni moins. 95% des visiteurs sont noirs et... on offre des tests VIH au dernier étage.

Derrière le musée, on "célèbre l'Afrique" avec un concert... dans un parking. Dans les rues de "Philly", on croise beaucoup de gens désoeuvrés : il est plus de 21h quand un couple avec un enfant (blancs) nous demande quelques dollars pour « rentrer chez nous dans le New Jersey ». La mère fond en sanglots quand Maha lui donne un billet.

Dans les journaux, on ne parle que de ce professeur de Harvard, noir, qui s'est fait menotter et emmener au commissariat, alors qu'il essayait de pénétrer dans son domicile. On apprend dans les divers articles que plus de 70% des contrôles d'identité et des fouilles aux Etats-Unis concernent des Noirs et des Latinos.

Quant à la loi sur la Sécurité sociale, véritable machine à redistribuer, elle suscite d'énormes controverses : selon un sondage, 80% des américains refusent de payer plus d'impôt pour financer le système d'assurance santé.

Bref, pour savourer la démocratie américaine, à Philadelphie comme ailleurs, il vaut mieux être blanc, riche et bien portant que noir, pauvre et malade...

jeudi 23 juillet 2009

Vues sur Manhattan (en vrac)

Vue sur Midtown depuis le Rockefeller Center
Vue sur l'Hudson River depuis le Gansvoort HotelStatue de la Liberté
Skyline
Vue sur les immeubles de l'Upper West Side depuis le Reservoir
Petit jardin d'East Village
Message publicitaire fumeux dans le ciel de Manhattan
Grand Central
Empire State Building la nuit
Brooklyn Bridge sous les nuages
Vue sur Manhattan depuis le New Jersey

vendredi 17 juillet 2009

Chicago, Chicag-eau, Chicag-haut

Chicago est la 3ème plus grande ville des Etats-Unis.

Et pourtant, elle est bien loin de partager la renommée de New York, sa gigantesque voisine de l'Est, ou le sex-appeal de Los Angeles, à près de 3000 km de là.

Les exploits criminels d'Al Capone ou sportifs de Michael Jordan ne lui ont jamais apporté qu'une gloire éphémère... Même si certaines bravent aujourd'hui encore la prohibition :)
Elle a pourtant beaucoup à donner cette ville !

D'abord, une situation géographique assez exceptionnelle, tout en lac et en rivière.
A l'Est se trouve le colossal Lac Michigan : avec ses 58 000 km carrés, l'équivalent de deux Belgique, c'est plus une mer qu'un lac. On se promène sur ses bords, entièrement aménagés. On y fait de la plaisance. On vient en famille s'amuser sur le Navy Pier, qui s'enfonce sur plus d'un kilomètre de long dans les eaux du lac.
On s'y baigne aussi, mais ça pèle (21°C en août).
Et puis, il y a aussi la Chicago River, qui traverse la ville et offre des canaux navigables tout à fait charmants, affirmant son caractère de cité lacustre.
Mais Chicago, c'est aussi une architecture époustouflante. La ville, colonisée très tardivement (après 1800), a poussé comme un champignon au XXème siècle et continue aujourd'hui à s'élancer vers les cieux.
Des dizaines de gratte-ciel, qui tous ont leur identité propre, révèlent une autre facette du caractère de Chicago : cette ville est un terrain de jeu géant pour les architectes du monde entier.

Les bâtiments rivalisent par la taille : pas moins de 6 bâtiments à plus de 300 mètres de haut, ça donne le vertige.Ils rivalisent aussi par le style, tantot moderne, tantôt art-déco, voire néo-gothique pour les plus audacieux.
Il faut boire un verre au 96ème étage du John Hancock Center, à près de 400 mètres de haut, pour vraiment apprécier cette architecture.

Rien que pour ça, Chicago mérite le détour !

mercredi 8 juillet 2009

Profil psychologique des New-Yorkais

En quelques adjectifs, nous tentons de dresser un profil psychologique (forcément caricatural) des habitants de Manhattan.

- Amoureux des bêtes : Il y aurait près de 300 000 chiens à Manhattan, soit 1 toutou pour 5 habitants. On en voit partout et de toutes les tailles. Des espaces sont spécialement aménagés pour eux dans les magasins ou même les banques. Il faut dire que l'île compte près de 400 000 célibataires. Faut-il y voir un lien de causalité ?

- Blackberrysés : Toujours et partout, les New-Yorkais pianottent sur leur petit terminal électronique. Les filles surtout semblent totalement "addict" au Blackberry. Même en boîte de nuit, il faut qu'elles "checkent leurs emails", "updatent leur profil Facebook", ou "postent un Twitter". Ca donne une impression un peu surréaliste : les gens sont là physiquement, mais leur esprit est ailleurs...

- Cultivés : Les théâtres et les musées sont pleins ; les suppléments arts du New York Times sont ultra pointus ; des pièces de Shakespeare sont jouées chaque été (et gratuitement) au Central Park. A New York, on ne rigole pas avec la culture !

- Etrangers : A Manhattan, on parle toutes les langues. L'anglais bien sûr, mais aussi l'espagnol, l'italien, le français, le russe, l'arabe, le wolof, etc. etc. Une vraie Babel, pur reflet du melting pot américain.

- Elégants : Il suffit de se balader dans les quartiers branchés le samedi soir pour s'en convaincre : les New Yorkais font très attention à leur tenue. Et ils ont plutôt bon goût : audacieux, mais jamais tape à l'oeil, sexy sans être vulgaire, ces gens là savent s'habiller !

- Fatigués : les New Yorkais bossent trop ! On les sent exténués par les longues heures de boulot et les trajets interminables. Le midi, au parc, certains piquent un somme tellement ils sont épuisés. Faut dire qu'ils ne s'arrêtent jamais : à peine la journée terminée, les voilà qui se ruent au sport pour dépenser leurs calories et garder la ligne.

- Para-psychologisés : Tapez « psychic reading Manhattan » sur Google Maps, et vous obtiendrez environ 1700 réponses. On en voit partout et de tous les styles. Le New Yorkais aiment se faire ausculter l'esprit : par un psy pour les plus fortunés ; par un « psychic reader » pour les autres. A 10 dollars la séance, c'est à la portée de tout le monde.

- Pressés : Les salamalecs, ce n'est pas pour les New Yorkais. Pas de temps à perdre en échanges de bons procédés, il faut aller droit au but. Dans les commerces, c'est flagrant : dès que vous avez payé à la caisse, vous êtes congédié par un « Next » retentissant, qui fait office d'au revoir. Dans la rue, il faut se garder de ralentir le pas rapide des passants pressés, faute d'avoir à subir une réprimande parfois violente.

- Snobs : Rechercher l'endroit à la mode est un passe-temps majeur à New York. Ca vaut pour tout, mais plus particulièrement pour les restaurants. Chacun se doit d'avoir un avis sur : « le meilleur hamburger de Manhattan » ; « la meilleure pizza de Manhattan » ; « le meilleur cheesecake de Manhattan » ; « le meilleur sushi de Manhattan », etc. etc. Sinon, vous êtes un vrai loser...

- Stimulés : 3 ou 4 cafés le matin, une bonne douzaine de clopes (malgré les dix dollars le paquet, les New Yorkais restent de gros fumeurs), un apéro bien chargé et un petit pétard pour dormir (voire d'autres drogues plus illicites en cas de soirée animée) : les New Yorkais usent et abusent des stimulants. Même pour le sport, ils se « dopent » : les boutiques de compléments alimentaires sont légions dans Manhattan, promettant à chacun de se faire un corps d'athlète.

- Ultra-compétiteurs : Tout est compétition à New York... Il faut avoir le meilleur boulot, le meilleur salaire, le meilleur appartement, la meilleure maison secondaire, la meilleure école pour les enfants, etc. etc. Motivant certes, mais poussé parfois à un point qui frise le ridicule...

En résumé, le New-Yorkais est l'archétype de l'homme occidental moderne, performant jusqu'à la limite, mais peut-être pas vraiment heureux...

mardi 7 juillet 2009

Independence Day

Le 4 juillet, aux Etats-Unis, c'est... la fête du barbecue avant même d'être la fête nationale.

Dans le Central Park, des dizaines de familles se rassemblent autour des saucisses et grillades, afin de profiter d'un moment de repos bien mérité après une année de labeur.

Et puis, il faut se diriger vers les rives de l'Hudson pour voir le feu d'artifice.
Ou plutôt, les feux d'artifice : pas moins de 6 sont tirés depuis des barges fluviales afin de permettre à tout le petit peuple de Manhattan (et du New Jersey voisin) d'observer les fusées luminescentes.

Nous étions aux premières loges, tout en haut d'un immeuble de la 38ème rue, à quelques blocs de l'Empire State Building.

Le soleil se couche...
Et c'est parti !
Ohhhhhh, Ahhhhhh....
Et c'est déjà le bouquet final, magnifique.
Bien sûr, nous sommes aux Etats-Unis. Alors le feu d'artifice du 4 juillet est... sponsorisé, telle une vulgaire course automobile : à NY, c'est le grand magasin Macy's qui acquitte la facture. Ils sont forts ces yankees !