vendredi 31 juillet 2009
Au revoir New York...
dimanche 26 juillet 2009
On la croque entre amis...
New-York avec ses célébrités : James Gandolfini (Tony Soprano) et Ban Ki-moon secrétaire général de l'ONU
Philadelphie : le début ou... la fin de la démocratie américaine ?
C'est ici, le 4 juillet 1776, que fût signée la déclaration d'indépendance américaine.
C'est ici également que fût adoptée la constitution américaine, en 1787.
Philadelphie a enfin été capitale des Etats-Unis d'Amérique entre 1790 et 1800.
Alors, quand on visite l'Independence Hall, qui a vu la signature des deux documents clé de la nation américaine, le ranger chargé de la visite déploie ses talents de narrateur.
Avec des trémolos dans la voix, il fait revivre les héros d'alors : Jefferson, Washington ou Franklin. Messieurs-dames, soyez fiers d'être les héritiers de ces grands hommes et de faire partie de la grande démocratie américaine ! Au musée dédié à la Constitution américaine, on en remet une couche : dans un spectacle son et lumière assez grandiose, on retrace la guerre contre la puissance coloniale, les débuts de la démocratie, la guerre civile et autres moments clé de l'histoire américaine.
Encore une fois, l'émotion est intense et vous conduit à penser : « Ah, qu'est ce que c'est bien la démocratie américaine ! ».
Et puis on sort de ces grands lieux de mémoire et on retrouve la ville. Une ville un peu étrange où blancs et noirs semblent se partager le territoire : le Sud et ses rues bourgeoises pour les blancs; le Nord et ses galeries commerciales glauques pour les noirs.
Au Nord se trouve aussi le musée afro-américain de Philadelphie, dédié à la vie des Noirs de la cité entre 1776 et 1876. Il compte 3 salles, ni plus ni moins. 95% des visiteurs sont noirs et... on offre des tests VIH au dernier étage.
Dans les journaux, on ne parle que de ce professeur de Harvard, noir, qui s'est fait menotter et emmener au commissariat, alors qu'il essayait de pénétrer dans son domicile. On apprend dans les divers articles que plus de 70% des contrôles d'identité et des fouilles aux Etats-Unis concernent des Noirs et des Latinos.
Quant à la loi sur la Sécurité sociale, véritable machine à redistribuer, elle suscite d'énormes controverses : selon un sondage, 80% des américains refusent de payer plus d'impôt pour financer le système d'assurance santé.
Bref, pour savourer la démocratie américaine, à Philadelphie comme ailleurs, il vaut mieux être blanc, riche et bien portant que noir, pauvre et malade...
jeudi 23 juillet 2009
Vues sur Manhattan (en vrac)
vendredi 17 juillet 2009
Chicago, Chicag-eau, Chicag-haut
mercredi 8 juillet 2009
Profil psychologique des New-Yorkais
- Amoureux des bêtes : Il y aurait près de 300 000 chiens à Manhattan, soit 1 toutou pour 5 habitants. On en voit partout et de toutes les tailles. Des espaces sont spécialement aménagés pour eux dans les magasins ou même les banques. Il faut dire que l'île compte près de 400 000 célibataires. Faut-il y voir un lien de causalité ?
- Blackberrysés : Toujours et partout, les New-Yorkais pianottent sur leur petit terminal électronique. Les filles surtout semblent totalement "addict" au Blackberry. Même en boîte de nuit, il faut qu'elles "checkent leurs emails", "updatent leur profil Facebook", ou "postent un Twitter". Ca donne une impression un peu surréaliste : les gens sont là physiquement, mais leur esprit est ailleurs...
- Cultivés : Les théâtres et les musées sont pleins ; les suppléments arts du New York Times sont ultra pointus ; des pièces de Shakespeare sont jouées chaque été (et gratuitement) au Central Park. A New York, on ne rigole pas avec la culture !
- Etrangers : A Manhattan, on parle toutes les langues. L'anglais bien sûr, mais aussi l'espagnol, l'italien, le français, le russe, l'arabe, le wolof, etc. etc. Une vraie Babel, pur reflet du melting pot américain.
- Elégants : Il suffit de se balader dans les quartiers branchés le samedi soir pour s'en convaincre : les New Yorkais font très attention à leur tenue. Et ils ont plutôt bon goût : audacieux, mais jamais tape à l'oeil, sexy sans être vulgaire, ces gens là savent s'habiller !
- Fatigués : les New Yorkais bossent trop ! On les sent exténués par les longues heures de boulot et les trajets interminables. Le midi, au parc, certains piquent un somme tellement ils sont épuisés. Faut dire qu'ils ne s'arrêtent jamais : à peine la journée terminée, les voilà qui se ruent au sport pour dépenser leurs calories et garder la ligne.
- Para-psychologisés : Tapez « psychic reading Manhattan » sur Google Maps, et vous obtiendrez environ 1700 réponses. On en voit partout et de tous les styles. Le New Yorkais aiment se faire ausculter l'esprit : par un psy pour les plus fortunés ; par un « psychic reader » pour les autres. A 10 dollars la séance, c'est à la portée de tout le monde.
- Pressés : Les salamalecs, ce n'est pas pour les New Yorkais. Pas de temps à perdre en échanges de bons procédés, il faut aller droit au but. Dans les commerces, c'est flagrant : dès que vous avez payé à la caisse, vous êtes congédié par un « Next » retentissant, qui fait office d'au revoir. Dans la rue, il faut se garder de ralentir le pas rapide des passants pressés, faute d'avoir à subir une réprimande parfois violente.
- Snobs : Rechercher l'endroit à la mode est un passe-temps majeur à New York. Ca vaut pour tout, mais plus particulièrement pour les restaurants. Chacun se doit d'avoir un avis sur : « le meilleur hamburger de Manhattan » ; « la meilleure pizza de Manhattan » ; « le meilleur cheesecake de Manhattan » ; « le meilleur sushi de Manhattan », etc. etc. Sinon, vous êtes un vrai loser...
- Stimulés : 3 ou 4 cafés le matin, une bonne douzaine de clopes (malgré les dix dollars le paquet, les New Yorkais restent de gros fumeurs), un apéro bien chargé et un petit pétard pour dormir (voire d'autres drogues plus illicites en cas de soirée animée) : les New Yorkais usent et abusent des stimulants. Même pour le sport, ils se « dopent » : les boutiques de compléments alimentaires sont légions dans Manhattan, promettant à chacun de se faire un corps d'athlète.
- Ultra-compétiteurs : Tout est compétition à New York... Il faut avoir le meilleur boulot, le meilleur salaire, le meilleur appartement, la meilleure maison secondaire, la meilleure école pour les enfants, etc. etc. Motivant certes, mais poussé parfois à un point qui frise le ridicule...
En résumé, le New-Yorkais est l'archétype de l'homme occidental moderne, performant jusqu'à la limite, mais peut-être pas vraiment heureux...