samedi 31 octobre 2009

Koh Samui : quand ça pleut, ça mouille

Certains noms font rêver : l'île de Samui, dans le Golfe de la Thailande, fait partie de ceux là.

On a beau savoir que la réalité est toujours différente des images « photoshopées » des prospectus touristiques, l'illusion joue invariablement : au moment de prendre les billets entre Bangkok et Koh Samui, nous nous voyions déjà en train de buller sur une plage de sable blanc, devant une mer émeraude, protégés du soleil par un palmier majestueux.

45 minutes de vol et nous amorçons notre descente : mais, quelle est donc cette couche grise, dense, quasi impénétrable qui cache l'île ?

Nous posons le pied sur le tarmac sous une pluie battante... Il est 10 heures du matin mais on pourrait croire que la nuit va tomber ! Pas vraiment le paradis en papier glacé que nous attendions.

Sur la route de notre « resort », le chauffeur semble s'amuser à nous mettre de méchante humeur : oui, il faisait beau jusqu'à hier ; oui, ça peut durer des jours et des jours, c'est la saison des pluies après tout ; et puis, pourquoi vous êtes allés vous mettre dans ce complexe hôtelier si loin des principales attractions de l'île ?
Mais c'était compter sans les rites ancestraux destinés à faire apparaître le soleil : après une danse ivoiro-sénégalaise dont le secret remonte à la nuit des temps, la pluie cesse, avant de laisser place, l'après-midi même, à de belles éclaircies.La pluie a refait une apparition régulière les jours suivants, mais sans nous empêcher de bénéficier des principales attractions de l'île :

- Découverte des jolies chutes d'eau à l'intérieur des terres
- Massage en bord de mer
- Elephant feeding ! (« yanousso le petit éléphant... »)- Visite express à Koh Phangan- Boxe thaï (après le spectacle, la pratique)- Observation méditative du coucher de soleil- Virées au Q bar de Chaweng
- Et bien sûr : baignades, kayak, bons repas et absorption de moultes bières et strawberry caïpirotska...

Même avec un temps mitigé, c'est pas mal Koh Samui...

vendredi 30 octobre 2009

La femme, ce héros

(avec cette chronique, petit flashback sur le rôle des femmes dans la société vietnamienne)

Au Vietnam, La femme est vraiment une héroïne. Et non, je ne fais pas ma féministe !!!

Elle est indispensable au système : elle est au cœur de la famille, de l’économie, de la défense, de tout vous dit-on ! Elle travaille jusqu’à 90 ans s'il le faut…

Aucun métier ne lui est épargné :

- vendeuse ambulante portant jusqu'à 40 kg sur l’épaule, essayant de se frayer un passage dans les rues surchargées d'Hanoi
- Ouvrière dans les travaux public ou la construction, terrassant, transportant briques et mortier, parfois au péril de leur vie
- Eboueuse, cuisinière de rue, chauffeuse de taxi, ouvrière agricole, rameuse pour embarcations tourisitiques

Et j'en passe et des plus dures...
Elles font tout, même si les garçons sont à l’honneur. En effet, comme dans de nombreuses cultures, avoir un garçon c’est magique ! :

1 / On prie un Bouddha spécifique pour avoir un garçon

2 / On avorte si on a une fille au point que depuis peu le gouvernement a interdit de connaître le sexe de l’enfant avant la naissance pour éviter les IVG abusifs

3/ En fait, comme nous l'avons compris au fil de nos discussions, le garçon permet surtout de perpétuer le nom de famille du mari, dans un objectif purement dynastique …

Mais ce choix est-il si judicieux ? Moi, perso, vu leur force de travail, leur endurance et leur capacité de labeur par rapport aux hommes c’est flagrant, j’opte pour une fille, même 4…

L’homme vietnamien travaille, c’est sûr mais il est plutôt chauffeur de moto en attente du client allongé sur son scooter soit avec un petit journal soit en train de piquer un somme, il assiste les femmes dans les restaurants de rues, il est gardien, guide, plutôt les métiers un peu cool quoi…
Et, bien sûr, il est aussi paysan, métier très dur, c’est vrai mais qu’il partage avec sa femme.

Sauf... qu’il y a deux récoltes par an, qui demandent environ 4 mois de travail chacune. Entre ces deux périodes, l'homme se repose, jouant aux cartes ou dégustant une bia hoi (bière) avec ses amis. La femme vietnamienne, elle, ne s’arrête pas : elle se trouve une autre activité pour arrondir les fins de mois, tantôt dans la vente de fruits ou de babioles, tantôt dans des activités para-touristiques.

Et ça, c’est un guide masculin vietnamien qui nous l'a dit et il a rajouté ce sont elles qui le souhaitent... Permettez moi d'en douter un peu...

Donc vous voyez ce n’est pas du féminisme mal placé, c’est une réalité …

Et en plus de tous ca, elles doivent rester belles, qu’elles travaillent dans les champs ou dans la rue par plus de 30 degrés à l'ombre.

Les chapeaux coniques ne sont pas une légende, elles les portent toutes pour se protéger du soleil, elles se couvrent l’ensemble du visage à l’aide un mouchoir, elles portent les manches longues, le pantalon et même les mains sont gantés …

Les hommes préfèrent les blanches !!!!!!

Le Gouvernement vietnamien devrait remercier ses Héroines comme il faut plutôt que de leur consacrer un musée de 10 m² avec trois photos et articles qui se battent en duel !

mardi 27 octobre 2009

Bangkok : le grand n'importe quoi

Ici, des femmes trop jeunes et trop belles tiennent la main d'hommes trop vieux et trop gras.

Ici, des temples bouddhistes côtoient des temples de la consommation.

Ici, les « jaunes » (royalistes) se battent contre les « rouges » (démocrates), mais ce n'est pas Koh Lanta.

Ici, les blancs veulent devenir bruns et les bruns veulent devenir blancs.

Ici, es infrastructures ultra-modernes desservent des quartiers pauvres à la saleté repoussante.

Mais, dans ce grand n'importe quoi, on trouve aussi des motifs de satisfaction :

- Le fascinant temple du bouddha d'émeraude (Wat Phra Kaew), qui attire touristes et dévots- Une cuisine thaï de très haut niveau
- La remarquable maison de Jim Thompson, inspirée des maisons traditionnelles thaï et située dans un océan de verdure
- Des lieux bien sympathique, comme le bar du Mandarin au bord de la rivière Chao Phraya, ou le Skybar du Banyan Tree.
Bangkok est une curiosité, mais pas un coup de coeur...

En route pour Koh Samui, rebaptisée Koh Samouille pour l'occasion (on vous en dit plus dans quelques jours...).

vendredi 23 octobre 2009

Plus de photos du Vietnam

L'opéra d'Hanoi, joliment éclairé
Hanoi sous la pluie, tous aux abris !
Balade paisible en bateau
Pagode perdue au milieu de la végétation
En moto-taxi, tout va plus vite
Les marionnettes sur l'eau, spécialité du Nord-Vietnam
Marché coloré à HanoiLes vietnamiens sont champions du monde de la photo de mariage kitch
Piscine de l'hôtel métropole, hâvre de paix au coeur de la ville depuis 1901
Le 10 octobre dernier, le Vietnam fêtait les 55 ans de la victoire de Dien Bien Phu
Un pays vert et humide...
Le Pho, petit déjeuner des champions
Ce touriste a l'air particulièrement idiot !
Femmes vendant des ballons colorés à Hanoi
Arbre vénérable du temple de la littérature à Hanoi
Ballade en cyclo dans le centre ville

mardi 20 octobre 2009

Hanoi et Along : dépaysement à tous les étages

Alors que la Chine des grandes villes manque un peu d'authenticité, le Vietnam tient toutes ses promesses de dépaysement.
Dès le premier doigt de pieds hors du taxi, on est projeté dans un autre monde : la rue est ici le lieu de toutes les vies, tantôt réservée à la circulation anarchique des scooters en tous genres (on a compté jusqu'à 6 personnes sur un seul 2-roues), tantôt restaurant à ciel ouvert (le plat local – le Pho – se traduit « rue » en français et se déguste assis sur de minuscules chaises en plastique installées par la cuisinière sur le trottoir), tantôt galerie commerciale hétéroclite.
Les trottoirs sont aussi encombrés qu'à Dakar, le bruit est omniprésent (les habitants d'Hanoi souffrent de klaxonite aigue), on vous interpelle à chaque coin de rue (sans agressivité) pour prendre un pousse-pousse, un scooter-taxi ou acheter un fruit.
En un claquement de doigt, vous voilà aussi devenu millionnaire : un euro vaut 26 000 dongs et le moindre distributeur vous donnera 3 ou 4 millions de cette sympathique devise, dont toutes les unités portent le visage de l'Oncle Ho, the « father of Vietnam ».
Hanoi est une ville qui mérite le détour, offrant une débauche de vie à tous les coins de rue, une cuisine excellente, un vrai intérêt culturel (la visite de la « maison centrale » d'Hao Lo ne vous rend pas vraiment fier d'être français...), le tout dans un cadre fort plaisant (nombreux étangs et parcs publics, beaux bâtiments coloniaux) et pour des tarifs dérisoires.
Hanoi est aussi un bon lieu de départ pour aller visiter la baie d'Along, qui se trouve à 200 km à peine.
Certains en reviennent déçus mais ça ne sera pas notre cas : on a beau les avoir vus cent fois à la télévision, ces innombrables blocs calcaire s'élevant vers le ciel et recouverts à leur sommet d'une abondante végétation font toujours leur effet. C'est un spectacle extraordinaire.
Comme le temps était presque idéal et que le cuisinier de notre jonque faisait des prouesses, notre seul regret fût que cette mini-croisière ne dure que 24 heures.
Sur le retour, voilà que nous nous imaginions louer une maison dans un village flottant de pécheurs pour y passer une semaine ou deux, partageant notre temps entre la lecture, la natation, le kayak et la pèche !
Along, tout au moins la partie dans laquelle nous sommes allés, est un cadre absolument paisible et relaxant.
On vous laisse nous accompagner avec ces quelques photos...