samedi 17 octobre 2009

Hong Kong, le lopin de terre qui vaut des milliards

15 ans après la rétrocession à la Chine, Hong Kong garde son identité propre.

Ce petit bout de terre de 1 100 kilomètres carrés garde sa frontière avec la Chine, son système politique très particulier, sa monnaie, sa conduite à gauche, sa presse libre, son amour immodéré des courses de chevaux, ainsi que mille petits détails qui en font un monde à part dans un système chinois qui, d'ordinaire, n'aime pas trop la différence.

Ce qui frappe, à Hong Kong, c'est la densité extraordinaire du peuplement : il y a 7 millions d'âmes sur ce territoire grand comme un mouchoir de poche...


Quand on sait en plus que Hong Kong se compose à 80% de montagnes, largement inconstructibles en dépit des prouesses des ingénieurs locaux, et que l'essentiel des habitants se retrouvent sur Hong Kong Island et Kowloon, une conclusion s'impose : amateurs de grands espaces et ennemis de la promiscuité, passez votre chemin !Quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, Hong Kong grouille de passants, de voitures, de bruit, d'odeurs, etc. Si vous ajoutez une proportion probablement unique au monde de gratte-ciel et un climat totalement tropical, vous comprendrez que le cadre est un peu oppressant.

Le taux de natalité – moins de 1 enfant par femme – montre que cette urbanisation extrême a quelques conséquences sociales...Alors, oui : la vue depuis le pic Victoria est très belle ; l'énergie de Nathan Street, à Kwoloon, est palpable ; les restaurants (internationaux) sont bons et décorés avec énormément de goût. Mais non, on n'a pas envie de vivre sur ce lopin de terre surpeuplé.De tout façon, on n'en a pas les moyens : lors de notre passage, un appartement du quartier résidentiel de Hong Kong Island s'est vendu pour plus de 60 000 euros le mètre carré, dix fois les prix pratiqués à Paris...Hong Kong, le voir OUI, y vivre NON !

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