mercredi 8 juillet 2009

Profil psychologique des New-Yorkais

En quelques adjectifs, nous tentons de dresser un profil psychologique (forcément caricatural) des habitants de Manhattan.

- Amoureux des bêtes : Il y aurait près de 300 000 chiens à Manhattan, soit 1 toutou pour 5 habitants. On en voit partout et de toutes les tailles. Des espaces sont spécialement aménagés pour eux dans les magasins ou même les banques. Il faut dire que l'île compte près de 400 000 célibataires. Faut-il y voir un lien de causalité ?

- Blackberrysés : Toujours et partout, les New-Yorkais pianottent sur leur petit terminal électronique. Les filles surtout semblent totalement "addict" au Blackberry. Même en boîte de nuit, il faut qu'elles "checkent leurs emails", "updatent leur profil Facebook", ou "postent un Twitter". Ca donne une impression un peu surréaliste : les gens sont là physiquement, mais leur esprit est ailleurs...

- Cultivés : Les théâtres et les musées sont pleins ; les suppléments arts du New York Times sont ultra pointus ; des pièces de Shakespeare sont jouées chaque été (et gratuitement) au Central Park. A New York, on ne rigole pas avec la culture !

- Etrangers : A Manhattan, on parle toutes les langues. L'anglais bien sûr, mais aussi l'espagnol, l'italien, le français, le russe, l'arabe, le wolof, etc. etc. Une vraie Babel, pur reflet du melting pot américain.

- Elégants : Il suffit de se balader dans les quartiers branchés le samedi soir pour s'en convaincre : les New Yorkais font très attention à leur tenue. Et ils ont plutôt bon goût : audacieux, mais jamais tape à l'oeil, sexy sans être vulgaire, ces gens là savent s'habiller !

- Fatigués : les New Yorkais bossent trop ! On les sent exténués par les longues heures de boulot et les trajets interminables. Le midi, au parc, certains piquent un somme tellement ils sont épuisés. Faut dire qu'ils ne s'arrêtent jamais : à peine la journée terminée, les voilà qui se ruent au sport pour dépenser leurs calories et garder la ligne.

- Para-psychologisés : Tapez « psychic reading Manhattan » sur Google Maps, et vous obtiendrez environ 1700 réponses. On en voit partout et de tous les styles. Le New Yorkais aiment se faire ausculter l'esprit : par un psy pour les plus fortunés ; par un « psychic reader » pour les autres. A 10 dollars la séance, c'est à la portée de tout le monde.

- Pressés : Les salamalecs, ce n'est pas pour les New Yorkais. Pas de temps à perdre en échanges de bons procédés, il faut aller droit au but. Dans les commerces, c'est flagrant : dès que vous avez payé à la caisse, vous êtes congédié par un « Next » retentissant, qui fait office d'au revoir. Dans la rue, il faut se garder de ralentir le pas rapide des passants pressés, faute d'avoir à subir une réprimande parfois violente.

- Snobs : Rechercher l'endroit à la mode est un passe-temps majeur à New York. Ca vaut pour tout, mais plus particulièrement pour les restaurants. Chacun se doit d'avoir un avis sur : « le meilleur hamburger de Manhattan » ; « la meilleure pizza de Manhattan » ; « le meilleur cheesecake de Manhattan » ; « le meilleur sushi de Manhattan », etc. etc. Sinon, vous êtes un vrai loser...

- Stimulés : 3 ou 4 cafés le matin, une bonne douzaine de clopes (malgré les dix dollars le paquet, les New Yorkais restent de gros fumeurs), un apéro bien chargé et un petit pétard pour dormir (voire d'autres drogues plus illicites en cas de soirée animée) : les New Yorkais usent et abusent des stimulants. Même pour le sport, ils se « dopent » : les boutiques de compléments alimentaires sont légions dans Manhattan, promettant à chacun de se faire un corps d'athlète.

- Ultra-compétiteurs : Tout est compétition à New York... Il faut avoir le meilleur boulot, le meilleur salaire, le meilleur appartement, la meilleure maison secondaire, la meilleure école pour les enfants, etc. etc. Motivant certes, mais poussé parfois à un point qui frise le ridicule...

En résumé, le New-Yorkais est l'archétype de l'homme occidental moderne, performant jusqu'à la limite, mais peut-être pas vraiment heureux...

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